Je consacrerai cette page à ma cuisine de bohémienne… ou pas… mes petits moments privilégiés de découvertes de nouvelles saveurs sauvages ou tout simplement mes recettes pratiques de ma maison à roulettes.
CETTE PAGE S’ENRICHIRA DONC AU FIL DU TEMPS
L’asperge des pauvres (le tamier)
On la trouve dans les bois frais ou le long des chemins, c’est l’extrémité de la plante qui se consomme. On la fait cuire une dizaine de minutes à l’eau et on la consomme comme des asperges ou bien en omelette. Elle laisse une discrète amertume en bouche.
L’ail des ours
Appelé ainsi car il apparait en même temps que l’ours sort de son hivernage, c’est au moment du muguet que l’on peut faire sa récolte. Attention que la plante soit fleurie pour bien la reconnaitre puisque c’est la feuille qui se consomme et elle est identique à celle du muguet. L’odeur de l’ail est bien présente. On peut faire cuire la feuille en soupe, ou bien en faire une purée qui mélangée à un peu d’huile d’olive fera un excellent pesto.
vous pouvez aussi hacher quelques pousses entières avec le bulbe et les laisser macérer dans de l’huile d’olive (l’huile doit juste recouvrir les pousses)- ensuite, pressez bien le tout et utilisez comme de l’ail dans la cuisine.
Tarte à l’ail des ours : Faire une pâte brisée, hacher environ 80 gr de feuilles d’ail et les incorporer à 20 cl de crème de soja ou de crème fraiche, ajouter 5 oeufs et si besoin un peu de rapé. Cuire 40 mn à 180/220
La bourrache – rien que pour le plaisir, mangez quelques jolies fleurs bleues de bourrache, elles ont un parfum iodé, rappelant celui de l’huitre. On peut aussi consommer les fleurs (de la même manière que les épinards).
Fraisier des Bois
Ramassez les petites fraises des bois, c’est un jeu de patience, mais quel régal lorsqu’on trouve un tapis de petites boules rouges si parfumées qu’on négligera ensuite systématiquement leurs cousines cultivées. Attention toutefois à ne pas les ramasser trop près d’une pollution possible.
Framboise – Un régal, surtout celles de montagne —- Tellement bon que je n’ai jamais pu en faire des confitures
Merise – la merise c’est en fait la cerise sauvage. Plus petite, avec une petite acidité et pratiquement jamais ramassée. Je m’en gave tous les ans et je peux même en faire des bocaux si la récolte est abondante. Le ratafia se cuisine en écrasant Ikg de merises avec les noyaux et en recouvrant d’eau de vie et de 200 gr de sucre. On place le bocal au soleil pendant un mois et on filtre puis on déguste !
Millepertuis – Uniquement en usage médicinal, il ne se cuisine pas. Facile à reconnaitre puisque seul les fleurs qui tachent de rouge sont valables. Il y en a en abondance dans certaines régions et vous pourrez vous confectionner une huile miracle, particulièrement efficace contre les brulures, les crevasses, tous les problèmes de peau abimée (attention à ne pas exposer au soleil) mettre dans un bocal les fleurs de millepertuis, couvrir d’huile d’olive et laisser au soleil pendant au minimum un mois. L’huile se teinte de rouge, signe de sa qualité. Vous pouvez la conserver au moins une année. C’est aussi un antidépresseur puissant, en vente libre dans certains pays mais pas en France…..
Mure – la reine des gelées d’après moi.
Elle abonde, elle est excellente crue ou cuite, on peut aussi parfumer son vinaigre
Myrtille – En montagne, encore un fruit excellent, gratuit et abondant. On peut bien sur s’il en reste en faire quelques pots de confiture et si le coeur vous en dit les faire sécher au soleil et les manger ensuite réhydratées.
Noisette – tout le monde la connait ! Personnellement, je l’adore encore fraiche mais c’est un bon fruit à conserver.
Ortie – Un bon basique mais super intéressant parce qu’on en trouve absolument partout. On peut en faire des soupes, la cuisiner comme les épinards, mais n’oubliez pas aussi de la faire sécher, c’est une excellente source de protéines, un détoxifiant, souverain pour soulager les troubles urinaires et les douleurs liées à l’arthrose ou à la goutte. Elle peut faire une bonne base de soin de la peau en infusion, elle serait aussi souveraine contre la chute des cheveux. Ne cueillez que les extrémités, avant la floraison.
Noix
On trouve aisément des noyers abandonnés avec des tonnes de noix qui n’attendent que votre panier. Attention à bien les faire sécher car elles peuvent moisir très vite et donc devenir toxiques.